Pilar Condé

Dix cubes de plexiglas à 5 faces empilés pour former une pyramide. Un côté de ce mur est ouvert pour révéler des cavités./ Des ballons seront ajoutés à la pièce chaque semaine. Certains peuvent s'envoler ou se perdre. Il y aura une accumulation de ballons dans les airs et au sol./Les caissons en plexiglas sont calqués sur les enceintes de mes parents des années 70. La forme me dit « son ». Je me suis intéressé au son et à la façon dont il imprègne un espace de vie lorsque mon fils est né. Il y avait un son maintenant que je ne pouvais pas contrôler. La pile de haut-parleurs représentait le son d'une pure terreur alors que mon fils se réveillait d'innombrables cauchemars. Au fur et à mesure qu'il vieillissait, les cauchemars ont diminué et le son a été réduit dans notre logement. Pendant les vacances cet été, nous avons dormi dans la même chambre que notre fils. À notre grande surprise, il rigolait et riait souvent dans son sommeil. Le son du haut-parleur représente maintenant la connexion de l'esprit et de la bouche. Les possibilités et la joie, les choses que je ne peux pas voir. Pour cette raison, la tour d'enceintes est claire, permettant toutes les possibilités et en même temps disparaissant parmi tout. /Les ballons sont une composante importante de mon processus. J'aime placer des ballons près ou parmi les sculptures pour assurer les gens de l'événement qui se déroule. C'est comme un point d'exclamation. Je crois que le cycle du ballon est une chose merveilleuse. Si haut et quand il commence à tomber, il y a une période d'une heure où le ballon ne peut pas décider s'il va rester haut ou tomber. Il commence à voyager. L'acte de jardiner dans la pièce, est très important. Je veux le faire pousser sans le désherber. Pour montrer en un sens la vie et la mort et l'espace entre ces événements.

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